En octobre 2007, elle a été nommée Directeur de la Stabilité financière à la Banque de France. Membre du Comité de Bâle, elle préside son groupe de travail sur la comptabilité (Accounting task force) et représente le Comité de Bâle au Comité consultatif des normes de l’IASB (Standard Advisory Council), au groupe de travail sur les instruments financiers et au groupe consultatif sur la crise financière (Financial Crisis Advisory Group). Elle est également membre du Comité de surveillance bancaire de la Banque centrale européenne et préside l’un de ses deux principaux groupes de travail.
Les MBA ESG Achats et Supply Chain, Commerce International et Finance organisent une conférence sur le pouvoir des agences de notation, le 17 avril
A l’initiative d’ Erick MONTABORD, intervenant en Commerce International, les étudiants du MBA ESG Achats & Supply Chain organisent une conférence le 17 avril, animée par Sylvie MATHERAT, Directeur de la Stabilité financière à la Banque de France, sur le pouvoir des agences de notation de crédit.
La conférence portera sur les fondements de la crise, les dettes souveraines et le pouvoir des agences de notation de crédit. Les étudiants pourront interroger Sylvie MATHERAT sur ces questions ainsi que sur son parcours. Cette conférence illustrera les interventions proposées en MBA Achats & Logistique, du MBA ESG Commerce International et du MBA ESG Finance, relatives à la gestion des risques pays et à la finance internationale. Pour les étudiants souhaitant intégrer le MBA Achats et Supply Chain ou le MBA Achats et Logistique, les deux formations sont accessibles après une Licence pro alternance Paris.
Les questions abordées pendant la conférence porteront sur les thèmes suivants : Comment et pourquoi les politiques budgétaires ont-elles contribué à dégrader les comptes publics et la compétitivité, à renchérir le coût de la dette ? Les agences de notation ne deviennent-elles pas des arbitres et ne contraignent-elles pas les autorités monétaires à renoncer à leur pouvoir discrétionnaire sur les taux ? Enfin, détachés des réalités de l’économie réelle, les mouvements de capitaux ne rendent-ils pas vaine l’action de la Banque Centrale Européenne (BCE) ?