Nicolas Raulin, diplômé du MBA Management de la Production Musicale et Développement d'Artistes et aujourd'hui à son compte !
Nicolas, peux tu nous raconter ton parcours au sein des MBA ESG ?
Oui bonjour, je m'appelle Nicolas, j'ai 25 ans, et je suis manager d'artistes. Je sors de deux années de Master à MBA ESG en Management de la Production Musicale et Développement d'Artistes.
Quand as-tu lancé ton agence de management artistique ? Pourquoi ?
J'ai lancé mon agence début 2016, en milieu de M1. J'ai débuté dans la musique en tant que journaliste, à 17 ans. Ça m'a permis de voir le secteur d'un autre œil, plus distant, plus analytique. Je me devais de me poser les bonnes questions, pour pouvoir expliquer à mes lecteurs des choses qui peuvent paraître logique quand on travaille dedans, mais qui ne le sont pas forcément pour tout le monde. J'ai lancé un magazine numérique avec des amis en 2012, et on a développé le projet en organisant un rendez-vous mensuel, la "Raise Your Scene", destiné à mettre en avant les meilleurs espoirs de la scène émergente. J'ai donc développé des compétences en journalisme, booking, production et communication, avec une vision assez globale du secteur de la musique. Et un jour en studio pour rencontrer un producteur, j'entends « ce refrain » retentir de la cabine. Je me suis alors dis "Wahouu, c'est qui ce groupe ?! Super chanson !" Deux minutes plus tard, j’apprenais que c'était un vieil ami avec son nouveau groupe, Amber Lines. Ils étaient sur le point de sortir leur EP et cherchaient quelqu'un pour les aider, et c'est comme ça que tout a commencé.
Quelques groupes de la Nextone angency : Telegraph - Grands Boulevards - Storm Orchestra (Lauréats Zebrock 2017, Prix Zebrock / Sacem)
Qu’as-tu appris au travers de lancement d’agence ? Des difficultés ?
D'un point de vue purement administratif, c'est que des galères. Je regrette la période DIY où on s'arrangeait entre nous, c'était "Rock'n'Roll" et ça fonctionnait bien. Malheureusement je savais bien que pour passer un cap il fallait changer les choses. J'ai donc monté cette agence en 2016, quand je me suis rendu compte que le management était vraiment ce qui me correspondait au mieux, dans toute sa diversité. Ça m'a permis de travailler plus sérieusement, d'être crédible, d'obtenir une certaine reconnaissance, bref de faire mon petit bout de chemin. Aujourd'hui, j'ai trois groupes en management, je travaille avec une dizaine d'artistes et de structures au travers d'activités aussi variées que le conseil, le booking, la synchro, des missions de chef de projet, etc...
Comment as-tu pu allier école et vie professionnelle ?
Grâce à l'emploi du temps de ce master, à savoir 2 jours de cours et 3 jours en entreprise, j'ai eu tout le temps de développer mes activités. J'ai volontairement choisi de ne pas faire d'alternance - j'ai aussi eu la chance de pouvoir me le permettre afin de travailler pleinement sur ce projet. Au-delà du rythme, j’ai adoré apprendre mais aussi appliquer mes cours, je passais de notions théoriques à des possibilités concrètes. Ça m’a permis de sortir deux disques durant le M2, et même partir en tournée avec un groupe... Il est vrai qu’après coup, j'avais un peu la tête ailleurs, et quand il fallait se replonger dans les cours pour les partiels, ou pire se mettre sur le rapport de stage, j'étais déjà à des années-lumière de tout ça et ça n'a pas été facile. Mais je reste très content de ces deux années !
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